jeudi 11 avril 2013

1-Quelques raisons pour un départ

 
« Chère maman , je voudrais acheter une maison ! »
Le repas était terminé, les invités repartis et le fils avait aidé sa mère a débarrasser la table. Elle faisait chauffer de l'eau pour entamer la vaisselle.
« Pourquoi ça ? »
L'eau commençait à frémir, elle la sortit du feu.
« Pour m'installer avec ma femme, maman. J'arrête ma carrière dans l'armée et je reprends l'usine de papa. »
Sa mère détourna le regard pour commencer la vaisselle, puis :
«  Ah Scott, je devais te dire : ton père est mort .
- quel choc ! répondit le fils d'une voie égale ; seuls ses deux sourcils qui montèrent très haut d'un seul coup sur son front trahirent une émotion.
Sa mère continua sur un ton quotidien :
« il avait des dettes ! L'usine est en faillite. Mauvaise gestion de sa part. Il devenait gâteux sur la fin.»




Se saisissant d'un carré de tissu propre, Scott se mit en devoir d'aider sa mère en essuyant les assiettes que celle-ci avait savonné. Elle lui fit signe de se trouver une autre occupation, mais Scott avait la tête dure et il persista dans son action , essuyant et rangeant les asiettes au fur et a mesure qu'elle les lavait. Ils ne dirent plus un mot jusqu'à ce que la première pile d'assiette fut terminée. Scott s'en saisit alors et passa dans la salle à manger, jusqu'au buffet où il commença à les ranger une par une. 


Il reprit la conversation, parlant d'une voix forte pour être entendu par sa mère qui était encore dans la cuisine :
« Voilà qui contrecarre sérieusement mes plans d'avenir. D'un autre côté, ce n'est pas plus mal, j'avais peur de m'ennuyer. J'avais tout écrit avec Brigitte – tu ne la connais pas encore maman, c'est ma femme depuis hier- et c'était une très belle histoire – pour te dire maman, nous aurions eu une maison a la campagne, trois chiens, un atelier d'artistes et quatre enfants, deux filles et deux garçons- mais si la veille j'en étais enchanté, déjà le jour du mariage je me suis réveillé avec l'idée que je n'avais pas envie de suivre un scénario toute ma vie.»


adulescent



la réunion d'un adulte et d'un phosphorescent

Jojo lapin fêtera bientôt ses 37 ans.


"Ce n'est même pas une année particulière, se dit-il en marmonnant dans sa moustache deux semaines avant son anniversaire, je ne vais pas réunir mes amis pour ça!"
L'été passé, il était allé à la fête organisée pour célèbrer les quatre-vingt dix ans de son grand père grand-bob lapin.
Les invités se comptaient par millier, et grand-bob avait vu les choses en grand : un petit déjeuner "tout-ce-que-vous-pourrez-déterrer" dans un champ de carotte.
Jojo lapin pense justement a ce fameux repas en grignotant solitairement une feuille de laitue, le matin même de ses 37 ans.
Il se demande si grand-bob avait pris le temps de déterrer et de consommer lui-même une de ses généreuses carottes. Et avait-elle une saveur particulière, donnée par la présence de tous ces gens qui s'étaient déplacés?
Bêtement, Jojo lapin sent sa gorge se serrer : il sait bien qu'il ne s'est pas donné la peine de le faire lui-même, mais il aurait apprécié que quelques-un de ses bons amis s'invitent chez lui .
Alors qu'il est en train de songer à tout cela, on sonne justement à la porte.
C'est le facteur. Nerveusement, Jojo lapin éclate de rire.
Une carte postale de grand-bob lapin!
Jojo lapin hésite à l'ouvrir, il se sent mélancolique.
Une pulsion le traverse et se dissipe aussitôt : détruire la lettre, la cacher, ne jamais la lire. Puis, souriant de lui-même, il la décachette avec calme.
Son grand-père lui donne un bon conseil : "profiter de la solitude, te retrouver avec toi-même. C'est, écrit grand-bob lapin, ce qui manque toujours les jours d'anniversaire"


pas sérieux, pas confiance, original, fainéant

moins de bd et plus de cris

tendresse





il faut la chanter, comme Bourville.

J'aime bien ce que je fais...

SCIENCES:
Proposition indécente dans le désert français de la camargue : des chameaux mécaniques pour cultiver le riz.
 


Et nous à côté on est obligé de boire du ricard sans eau!

parce que je n'ai pas de raison d'en être fier

finir plus vite que prévu


plutôt que de ne pas finir